L'ozone est essentiel dans la stratosphère (à 10 km d'altitude) pour nous protéger des rayons du soleil, mais il est toxique à respirer. C'est un gaz très réactif qui possède une odeur âcre. C’est un polluant dit secondaire, car il résulte de la transformation, sous les effets du rayonnement solaire, de polluants (NO2, CO, COV) essentiellement produits en zone urbaine par les véhicules.
L’ozone, un polluant « secondaire »
L’ozone, des sources internes et externes au bâtiment
L’ozone provient principalement de l'air extérieur, sauf lorsqu'il existe des sources locales spécifiques : imprimantes laser, photocopieuses anciennes (les plus récentes sont équipées de filtre à ozone). En l'absence de source intérieure et pour des conditions d'aération normales, les teneurs intérieures représentent environ 20% des teneurs extérieures ; ceci s'explique par la forte réactivité de ce polluant avec les surfaces à l'intérieur des locaux.
L’ozone s’attaque en partie au système respiratoire
Les trois symptômes les plus rencontrés sont la toux, l'inconfort thoracique et la douleur à l'inspiration profonde. Apparaissent, mais moins fréquemment, l'essoufflement, l'irritation du nez et de la gorge. L'ozone altère aussi la fonction respiratoire, ainsi que le volume et le débit pulmonaire. Les asthmatiques et les sportifs semblent constituer une population à risque vis-à-vis de l'exposition.
Que faire pour lutter contre l’ozone chez soi ?
Vous pouvez vérifier que les locaux affectés aux photocopieuses et aux imprimantes laser sont bien ventilés et que la maintenance de ces appareils est à jour.