Le projet de recherche PRESSENS, lauréat de l’appel à projets CORTEA 2017, a étudié l’impact des polluants volatils et particulaires émis lors de l’utilisation des désodorisants non combustibles sur la qualité de l’air intérieur et sur l’exposition des occupants.
Il a été réalisé grâce à l’association des expertises de la Direction Santé Confort du CSTB, du Laboratoire de Chimie de l’Environnement d’Aix-Marseille Université et de la Direction des Risques Chroniques de l’Ineris.
Cette étude conclut sur la nécessité de limiter au maximum l’utilisation de désodorisants non combustibles dans les environnements intérieurs, afin de ne pas introduire de sources de pollution supplémentaires. Parmis les leviers d'actions disponibles, il est conseillé de :
- Privilégier des pièces de grand volume et bien ventilée lors de l’utilisation des désodorisants non combustibles ;
- Privilégier un usage modéré : éviter d’utiliser plusieurs désodorisants non combustibles simultanément et limiter la fréquence d’utilisation ;
- Privilégier les désodorisants non combustibles les moins émissifs (le cas échéant, avec un étiquetage portant sur les niveaux d’émission) ;
- Éviter l’inhalation directe des émissions ;
- Éviter l’utilisation lorsque des personnes sensibles (bébés, enfants, personnes souffrant de troubles respiratoires, femmes enceintes, etc.) se trouvent dans la pièce ;
- Eviter d’utiliser un désodorisant non combustible dans une pièce à vivre ou de sommeil sans l’avoir utilisé une première fois soit en extérieur, soit dans une pièce très ventilée.
Pour en savoir plus sur le projet PRESSENS, rendez-vous sur la page dédiée du site de l'ADEME.