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CAMPAGNES

Campagne nationale « Bureaux »

La campagne nationale « Bureaux » : état du parc immobilier français et perception de la qualité de l’air intérieur par les occupants​​​​​​​

Après s'être intéressé à la qualité de l'air dans différents lieux de vie, l'Observatoire de la Qualité de l'Air Intérieur (OQAI) a élargi son champ d'actions aux immeubles de bureaux.

Sachant que le temps passé dans ces lieux est non négligeable pour une fraction importante de la population active, une campagne nationale dans 129 immeubles de bureaux répartis en France métropolitaine a été menée entre juin 2013 et juin 2017. Son objectif était de dresser un état du parc français des immeubles de bureaux en termes de la qualité de l'air intérieur, de santé et confort perçus par les occupants et de performance énergétique, puis de classer les immeubles selon ces différents critères.

7% des espaces de bureaux sont multipollués

Les polluants présentant les concentrations les plus élevées dans l’air des espaces de bureaux sont le formaldéhyde, le limonène, le toluène, les m,p-xylènes et le 2-éthylhexanol. Pour la plupart des polluants, la valeur guide de qualité de l’air intérieur est dépassée dans très peu d’espaces de bureaux.

​​​​​​​L’étude des typologies de pollution intérieure dans les bureaux fait ressortir cinq groupes différents, dont trois, représentant 7 % des espaces de bureaux, correspondent à des situations de multipollution.

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Fatigue et difficultés de concentration : des symptômes fréquents attribués au bâtiment

S’agissant du questionnaire relatif à la santé et au confort, il a été complété par 5547 occupants. Le bruit est le principal motif d’insatisfaction, avec entre 48 % et 51 % d’insatisfaits selon la saison. Il s’agit principalement du bruit lié aux autres occupants, ce qui a déjà été observé dans des études similaires dans d’autres pays et dans le cadre du projet européen OFFICAIR. Les symptômes les plus fréquents rapportés par les occupants et attribués au bâtiment sont la fatigue (40 %) et la difficulté de concentration (39 %). En moyenne, à l’échelle des bâtiments, les occupants rapportent 1,1 symptôme qu’ils attribuent au bâtiment.

​​​​​​​Pour en savoir plus, consultez le rapport de la campagne nationale "Bureaux" (disponible prochainement).