La pollution atmosphérique extérieure compte parmi les possibles facteurs d’influence de la qualité de l’air intérieur. Afin de pouvoir déterminer à terme cet impact, une analyse exploratoire a été réalisée à partir des données de la première campagne nationale « Logements », conduite entre 2003 et 2005 par l’Observatoire de la qualité de l’air intérieur (OQAI), et de différentes variables descriptives du milieu extérieur (concentrations extérieures, occupation du sol, etc.). Lors de cette campagne nationale, 567 logements ont été équipés pour le prélèvement de différents composés gazeux et particulaires. Les polluants de cette étude, considérés comme de possibles traceurs de la pollution extérieure, sont les particules PM10 et PM2.5, et les BTEX (benzène, toluène, éthyl-benzène et xylène).
Les concentrations en polluants sont plus élevées à l’intérieur qu’à l’extérieur
Il a été démontré que pour la majorité des logements, et quel que soit le polluant, les concentrations intérieures sont supérieures aux concentrations extérieures. Une corrélation modérée suggère une contribution non négligeable du milieu extérieur sur la pollution intérieure. Exception faite du benzène, aucune influence des sources d’émissions proches des logements n’a pu être mise en évidence. Pour le benzène, un trafic routier plus intense à proximité des logements semble induire des concentrations intérieures plus élevées.
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