CAMPAGNES
Dans le cadre de son programme de travail sur les lieux de vie fréquentés par les enfants, l’Observatoire de la Qualité de l’Air Intérieur (OQAI) a réalisé un état des connaissances sur la qualité de l’air dans les gymnases. Il s’agissait de recenser les données disponibles afin de savoir si ces environnements pouvaient présenter des spécificités et éventuellement nécessiter des études dédiées.
Cette revue bibliographique a montré qu’il existait très peu de données françaises à ce jour.
L’utilisation de poudre d’oxyde de magnésium est une source de pollution particulaire
D’après les deux études recensées, les bâtiments investigués ne semblent pas protecteurs vis-à-vis des polluants émis par le trafic routier. Dans les autres pays, les problématiques abordées sont la biocontamination, la pollution particulaire (liée à la remise en suspension du fait des activités intenses et/ou à l’utilisation de poudre d’oxyde de magnésium) et la contribution des émissions des matériaux en place : composés organiques volatils par les revêtements synthétiques, de plus en plus répandus, ou fibres d’amiante. Un certain nombre d’études traitent plus spécifiquement de la ventilation, sous l’angle de la modélisation numérique prédictive. Enfin, des démarches volontaires de gestion de la qualité de l’air intérieur dans les gymnases ont été identifiées dans quelques pays.
Pour aller plus loin, découvrez le rapport "Qualité de l'air intérieur dans les gymnases : état des connaissances" dans la section "A télécharger" au bas de cette page.
