Très rapidement, la pollution intérieure dans les logements a été considérée comme prioritaire par les experts conviés pour prioriser les actions que l’Observatoire de la qualité de l’air intérieur devait engager sur le territoire.
Etudier la pollution intérieure dans les différents lieux de vie
Répondre aux questions liées aux polluants pour les personnes vulnérables
La priorité a été donnée aux études tournées vers les personnes vulnérables comme les enfants dans les écoles, les femmes enceintes, les personnes âgées ou les malades à domicile. Ces personnes passent un temps élevé dans les environnements intérieurs et il était nécessaire de récupérer des données à l’échelle nationale pour lever les doutes liés aux sources d’émission de polluants.
2003, la première campagne nationale sur la pollution intérieure dans les logements
C’est ainsi qu’une première campagne nationale a vu le jour en 2003 sur la pollution intérieure dans nos maisons. Une seconde, actuellement en préparation, se dessine à l’horizon 2019.
Récents ou anciens, tous les logements français peuvent être pollués !
La campagne nationale « logements », menée entre octobre 2003 et décembre 2005 dans 567 résidences principales en situation d’occupation, a été la première collecte de données effectuée à cette échelle par l’OQAI. Elle constitue la première référence dans ce domaine en France sur la caractérisation des logements en situation d’occupation et des niveaux de pollution intérieure. Les résultats ont permis de mettre en évidence une spécificité de la pollution à l’intérieur des logements par rapport à l’extérieur. A ce propos, notez que certains polluants ne sont présents qu’à l’intérieur des logements et que leur concentration peut être jusqu’à 15 fois plus importante à l’intérieur qu’à l’extérieur.