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Pollutions

Que penser de l’épuration de l’air intérieur ?

Que penser de l’épuration de l’air intérieur ?

L’amélioration des connaissances sur la pollution de l’air intérieur et leur diffusion auprès du grand public a permis de faire prendre conscience des enjeux sanitaires à grande échelle.

Les solutions retenues en priorité pour éliminer les polluants de l’air intérieur et maintenir sa qualité sont de limiter les sources de pollution (ne pas fumer en intérieur, entretenir les appareils de combustion, limiter l’utilisation de bougies, encens et masquants d’odeurs, choisir des matériaux à faible impacts sanitaires) et d’aérer/ventiler le bâtiment pour évacuer les polluants.

Un exemple d'épurateur d'air autonome 

Les sprays à base d'huiles essentielles dits "assainissants" peuvent avoir un impact sanitaires sur les occupants.

Un engouement pour les épurateurs d'air et les sprays assainissants

Dans ce contexte de pollution de l’air intérieur, les épurateurs d’air intérieur autonomes, les plantes dépolluantes, les matériaux aux propriétés dépolluantes ainsi que les sprays assainissants aux huiles essentielles ont vu le jour et ont rapidement connu un engouement auprès des consommateurs.

L’efficacité de ce type de solutions a été expertisée par l’ANSES et l’OQAI.

Certaines techniques épuratrices ont été étudiées par l'ANSES...

L’ANSES a également étudié la question de l’efficacité des techniques employées pour épurer l’air intérieur : plasma, catalyse et photocatalyse, ozonation et ionisation. Les données scientifiques analysées n’ont pas permis à l’Agence de conclure sur l’efficacité des techniques d’épuration de l’air intérieur dans des conditions réelles d’utilisation. L’ANSES recommande notamment la mise en place d’une certification relative à ce type d’appareil. L'avis de l'ANSES sur l'épuration de l'air intérieur (2017) est disponible en consultant les liens utiles en bas de cette page.

L’utilisation de méthode dites « épuratrices » peuvent avoir un impact sanitaire important sur les occupants, notamment pour les personnes souffrant d’asthme. C’est le cas pour des techniques pouvant émettre de l’ozone (plasma froid) ou lors de l’utilisation de sprays assainissants.