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Pollutions

Retardateurs de flammes

Des retardateurs de flammes pour lutter contre les incendies d’habitation

Les retardateurs de flammes appartiennent à la famille des composés organiques semi-volatils (COSV). Ils ont été largement utilisés comme ignifugeants dans la lutte contre le risque d’incendie domestique qui fait, chaque année, de nombreux morts et victimes. On les retrouve, en autre, dans certaines mousses polyuréthanne utilisées notamment pour rembourrer les canapés, ainsi que dans des appareils électriques et électroniques, comme les téléviseurs, par exemple.

Une utilisation controversée des retardateurs de flamme

L’utilisation des retardateurs de flammes dans le mobilier a récemment fait l’objet de critiques et de contestations quant à l’efficacité dans la lutte contre les incendies et, surtout, au risque potentiel pour la santé lors d’une exposition à ces substances. En effet, les retardateurs de flammes sont au cœur des débats concernant leurs impacts sanitaires et environnementaux. Une évaluation des risques de ces composés a été entreprise par l’ANSES en 2011 et rendue publique en 2015. L’ANSES a notamment recommandé de ne pas utiliser ces produits ajoutés à certains meubles rembourrés et insisté sur les méthodes alternatives à utiliser, comme les détecteurs de fumée ou le contrôle régulier des installations électriques.

Des effets sanitaires potentiels à prendre en compte

La directive européenne 2002/95/CE a permis de réduire l’utilisation des retardateurs de flamme qui sont toxiques pour la reproduction, persistants ou neurotoxiques, avec même, pour certains d’entre eux, des effets de perturbation endocrinienne. Certains retardateurs de flammes, tels que les PBDEs, sont interdits en France depuis plusieurs années, mais persistent tout de même dans les environnements intérieurs. Ces substances peuvent se retrouver dans les poussières déposées au sol et être ingérées, notamment par les très jeunes enfants, ou inhalées lors de la remise en suspension dans l’air de ces particules.

Pour en savoir plus sur les composés organiques semi-volatils, rendez-vous dans le dossier des COSV.