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Les communes de France sont classifiées en trois catégories de zones à potentiel radon en fonction de critères géologiques : la zone à potentiel radon faible (zone 1), la zone à potentiel radon faible, mais avec des facteurs géologiques spécifiques pouvant favoriser le transfert du radon vers les bâtiments (zone 2) et, enfin, la zone à potentiel radon significatif (zone 3).
La seule méthode pour déterminer la concentration en radon dans votre habitation est de procéder à une mesure.
@asn
À l’occasion de la Journée européenne du radon le 7 novembre et afin de faciliter cette démarche, l'Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) a mis en ligne deux courtes animations numérique sous-titrées afin de sensibiliser le public aux risques liés au radon et aux moyens de s’en prémunir. La première vidéo présente l’origine et les risques sanitaires liés à ce gaz, tandis que la seconde précise les modalités de mesure du radon dans l’habitat.
Le radon est un gaz radioactif inodore, incolore et inerte. Il résulte de la transformation du radium issu de l'uranium et du thorium, des éléments radioactifs présents dans les roches granitiques et volcaniques. Naturellement présent dans les sols, le radon émet des rayonnements ionisants alpha et représente la composante principale de la radioactivité naturelle de l'environnement.
Ce gaz radioactif migre dans l'air ambiant par les pores du sol et peut se retrouver dans les environnements intérieurs. Il peut également être émis par certains matériaux de construction fabriqués à partir de roches naturellement radioactives, comme le granit ou le basalte. À long terme, l'inhalation du radon accroît le risque de développer un cancer du poumon, et cette augmentation est directement proportionnelle à l'exposition cumulée tout au long de la vie.
Pour en savoir plus sur le radon, consultez notre page dédiée.
