Le radon est un gaz radioactif omniprésent à des niveaux très variables à la surface de la terre. S'il se dilue rapidement dans l'atmosphère libre, il entre dans les bâtiments par les défauts d’étanchéité à l'interface avec le sol sous-jacent et peut se trouver en plus forte concentration à l'intérieur des bâtiments qu'à l'extérieur. Le risque associé à l’exposition au radon est un excès de risque de développement du cancer du poumon. Il constitue la deuxième cause de mortalité par cancer du poumon après le tabac. Dans certaines communes, le Code de la santé publique (article L1333-22 et R.1333-28 à R.1333-36) impose une surveillance dans des Etablissements Recevant du Public. Il est alors demandé de réaliser des mesurages du radon (ou mesure de dépistage) et d’apporter des actions correctives sur le bâtiment en cas de résultats dépassant le seuil de référence de 300 Becquerels par mètre cube. Il existe plusieurs moyens de protéger un bâtiment pour diminuer l'exposition intérieure des occupants. Cependant, chaque bâtiment a ses propres caractéristiques et un environnement particulier. Il est alors nécessaire d'adapter les principes de protection à une situation spécifique pour être efficace.
Une expertise technique pour la définition d’actions correctives
Une vidéo au festival du film sanitaire organisé par l’OMS (Health for All Film Festival)
Cette vidéo, réalisée à la demande du Ministère de la Santé et des Solidarités, présente les principes de protection des bâtiments contre le radon provenant du sol, dans le but de réduire l’exposition des occupants, et comment un diagnostic technique du bâtiment permettra d'adapter des actions correctives efficaces à un bâtiment donné.
La vidéo est disponible via ce lien.