La surveillance de la qualité de l'air intérieur et extérieur à l'aide de micro-capteurs est, depuis quelques années, en pleine expansion tant dans les collectivités et les associations que chez les particuliers, et ce grâce à un accès facilité à ce type d'appareil. C'est dans ce cadre que l'ANSES a été saisi par la Direction Générale de la Santé, la Direction Générale de la Prévention des Risques et la Direction Générale de l’Energie et du Climat pour réaliser un état des lieux des connaissances sur l’utilisation de micro-capteurs par des citoyens pour le suivi de la qualité de l’air extérieur et de l’air intérieur.
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Expertise ANSES - Les micro-capteurs
Micro-capteurs : quelle utilité pour connaitre l’exposition à la pollution de l’air ?
Des capteurs dits "A bas coût"
Les micro-capteurs sont également appelés "capteurs à bas coûts" en raison de leur taille réduite et de leur faible coût d’achat initial ce qui rend accessible la surveillance de la qualité de l'air aux particuliers.
Ces appareils sont généralement installés dans des environnements intérieurs, mais aussi à l'extérieur ou sont parfois même portés par les individus afin d'identifier de potentielles sources de pollution ou d'évaluer les niveaux de concentration en polluants auxquels un individu peut-être exposé à son domicile, sur son lieux de travail ou lors de ses déplacements.
Crédit photo @Anses
Une pratique accentuée par la pandémie mondiale
Les micro-capteurs peuvent mesurer divers paramètres telles que les concentrations en particules (PM2,5 ou PM10) ou en composés organiques volatils. Ils peuvent également mesurer les paramètres de confort (température, hygrométrie) ainsi que la concentration en dioxyde de carbone dont la mesure a été largement démocratisée par la pandémie liée au coronavirus SARS-COV-2.
Pour en savoir plus, consultez l'article disponible sur le site de l'ANSES ou en consultant le rapport disponible en téléchargement.
